Chroniques
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Services aux Environnements de Travail, quelles perspectives en 2023 ?
Xavier Baron, Membre fondateur et coordinateur CRDIA
Lundi 16 Janvier 2023
Malgré un ralentissement probable de l’activité économique dû aux effets inflationnistes de la crise énergétique et géopolitique, la bourse et les milieux financiers restent sereins; la puissance des systèmes financiers serait devenue telle que cette nouvelle crise ne devrait pas dégrader outre mesure la rentabilité et la valeur actionnariale.Face à la décélération des débouchés, deux variables d’ajustement resteraient à disposition des entreprises : l’emploi et …, un report des pressions sur la sous-traitance! Les pénuries d’emplois pourraient trouver des solutions, non par des améliorations durables sur le travail serviciel et les rémunérations, pour le rendre plus attractif, mais par un retour du chômage et le recours à l’immigration. Il ne resterait plus aux entreprises clientes des Services aux Environnements de Travail (SET) qu’à emboiter le pas de cette stratégie « low cost », en confirmant, une fois de plus, la tendance à la réduction de leurs dépenses, serait-ce au prix d’une baisse de la qualité.Si cette perspective se confirme pour 2023, elle doit nous conforter dans une résolution de long terme. La promotion de la filière des SET doit être plus soutenue. Il faut rendre plus visibles ces services déjà essentiels et indispensables et innover pour des offres plus attractives...Lire la suite -
Les Bienveilleurs, un esprit de fraternité porteur de sens...
Philippe Rodet, Ancien médecin urgentiste et auteur
Lundi 9 Janvier 2023
Ne pas laisser une personne qui souffre moralement, quelle que soit l’intensité de sa souffrance, seule. Tel pourrait être l’objectif des Bienveilleurs, ces personnes venant d’horizons divers, de formation et de niveau hiérarchique différents, qui acceptent d’apprendre à savoir détecter, savoir aborder et savoir orienter – lorsque cela est nécessaire – vers le bon interlocuteur.
Le contexte actuel avec les conséquences morales de la crise, avec l’impact des difficultés économiques liées à l’inflation ou à la perspective de problèmes énergétiques, justifie pleinement la mise en place de Bienveilleurs. S’inspirant des «personnalités sentinelles» chères à nos amis québécois, il ne s’agit pas de faire de tout un chacun un médecin, mais de reconnaître les signes précurseurs et d’interpeller le plus tôt possible.
Mais, au-delà de cela, mettre en place des Bienveilleurs ne correspond-il pas tout simplement à la mobilisation d’un esprit de fraternité. Détecter une personne dépressive et l’orienter vers le bon interlocuteur revient à porter assistance à une personne en danger. C’est un «devoir d’humanité» !
Accepter l’idée d’accorder du temps, d'échanger pendant quelques minutes, avec une personne, pas forcément stressée ni dépressive mais un peu esseuléeLire la suite -
Belle et douce année 2023
Isabelle Marie de Marnix, Éditeur de Facilities
Lundi 2 Janvier 2023
En ces premiers jours de 2023, recevez mes vœux les plus chaleureux pour que cette nouvelle année vous apporte le succès de vos engagements, qu'ils soient professionnels, personnels ou familiaux dans une ambiance de paix et de sérénité, indispensables par les temps qui courent. En effet, la crise sanitaire qui s’est doublée d’une crise militaire avec des conséquences économiques sur les filières, et budgétaires a bouleversé la vie quotidienne en général et celle des entreprises en particulier. Ainsi la sobriété énergétique mais aussi la sobriété des ressources, des usages, des mobilités … deviennent ou redeviennent incontournables. Consommer moins pour un monde plus durable et meilleur à vivre s’impose à nous.Face à ce monde qui change, nous vous accompagnerons dans les arcanes du monde des Services et du Facilities avec notre Newsletter hebdomadaire et leLire la suite -
Modèles d’affaires à impact : comment la restauration répond à la crise par l’innovation
Elisabeth Laville, Fondatrice d’Utopies et administratrice de B LAB France
Lundi 12 Décembre 2022
Hausse des coûts énergétiques, des matières premières, et difficultés de recrutement : le secteur de la restauration traverse une zone de turbulences depuis le début de la crise sanitaire. Dans ce contexte, il est plus que jamais impératif de développer sa capacité d’adaptation et sa résilience, pour protéger voire développer son business – un enjeu qui amène son lot de questionnements. Comment attirer et fidéliser les collaborateurs comme les clients malgré une hausse générale des prix ? Comment construire un modèle répondant aux enjeux sociaux et climatiques actuels, tout en assurant la pérennité financière de l’entreprise ? Une partie de la réponse pourrait se nicher dans la bifurcation vers un modèle d’affaires à impact (positif). Pour cela, il s’agit de faire des petits pas pour explorer ce que Dave Snowden appelle les «possibles adjacents» – autrement dit le potentiel d’évolution à partir de l’existant. On ne peut ouvrir que les portes que l’on voit, comme le font les systèmes biologiques qui évoluent, nous rappelle aussi le biologiste Stuart Kauffman, par petites étapes progressives, à portée de main, plutôt que par des sauts extrêmes. L’évolution vers un modèle plus intégré verticalement et plus local est à la fois une source d’impact social (soutien à l’emploi et à l’économie locale) et environnemental (moins d’impact carbone)… mais aussi une source potentielle de sécurisation des approvisionnements, d’économies et de marge. Tout comme l’est, au vu du poids du poste «immobilier» (10% du chiffre d’affaires), une réflexion visant à optimiser les lieux, à les penser autrement pour y générer des revenus complémentairesLire la suite -
Et si…l’immobilier passait au vert ?
Thierry LAQUITAINE, Directeur ISR chez AEW et Président de l’asso Circolab
Lundi 5 Décembre 2022
Le dérèglement climatique n’est plus de la prospective et même s’il ressemble à certaines dystopies, il est bien ici et maintenant. Les chiffres s’enchainent avec une précision accrue, les graphes aux messages sans équivoques éclosent.Quelles actions pour l’immobilier ? À quel niveau ?. Au lieu de la dystopie annoncée, pourquoi ne pas imaginer collectivement une utopie, une utopie immobilière. Une Immotopie c’est-à-dire que l’immobilier devienne un contributeur de la transition écologique, qu’il soit une solution plutôt qu’un problème environnemental, un immobilier actif et imaginatif sur les biens, les services, les procédés, les organisations, s’opposant au dérèglement climatique et qui serait :- Efficace : dont l’impact réel serait évalué, mesuré à l’aide d’outils d’analyse de cycles de vie, et déjà nombre de pseudo solutions ne franchissent pas ce premier test.- Radicale : l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre est considérable, puisque en 2020, avec une planète confinée pour cause de pandémie, les émissions ont diminué de 7% ce qu’il faudrait faire volontairement chaque année, pour atteindre la décarbonation de l’économie, permettant d’espérer respecter l’accord de Paris- Rapide à mettre en œuvre : face à l’urgence climatique, il nous resterait moins de 10 ans de budget carbone, avant de dépasser le seuil d’élévation de température de 2°CLire la suite





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